Bonsoir à tous,
C'est difficile pour moi de dire ce que je pense en anglais, alors je vais le faire en français et vous traduirez dans la langue de Shakespear si vous le désirez.
Merci beaucoup pour vos paroles, souvent charmantes et pertinentes, vous êtes si nombreux à vous adresser à moi dans les messages que je suis un peu perdu et ma lenteur à écrire en (mauvais) anglais ne me permet pas de répondre à chacun d'entre vous individuellement, comme j'aimerais tant pouvoir le faire.
Plusieurs de vos messages m'ont fait fondre en larmes.... je suis un grand sensible !
Je m'adresse donc maintenant à vous tous qui avez pris la peine de suivre Annie, relevé le défi, car c'était un défi, et vous êtes lancés dans cette fabuleuse aventure, pour un français inconnu mais sincère, qui a eu l' outrecuidance un jour de lui demander, sans détour, par internet (quelle belle invention) : "Annie, vivez-vous à LIVERPOOL ?".
Je m'adresse aussi à ceux qui ont suivi, jour après jour, la progression des recherches, à ceux qui ont simplement lu les messages, à ceux qui ont amené des réflexions, des avis et des conseils pleins de sagesse et d'humanité, ceux qui ont compris, dans un petit message de quelques lignes la motivation qui m'anime depuis si longtemps (en réalité, j'ai trouvé le wrist tag en juin 1977 quand j'ai pris mes fonctions à la Mairie de LA COUTURE).
j'espère de tout mon coeur que la parution de l' article dans le journal "ECHO" de LIVERPOOL sera utile et provoquera le déclic qui permettra de trouver une fin heureuse à cette affaire.
Je n'avais qu'une crainte, que Robert William STEAD ait encore été de ce monde au moment où j'ai commencé à le chercher et que, par manque de réussite dans ma maladroite recherche, je l'ais en quelque sorte manqué, raté, dans l'espace temps.
Imaginez un instant qu'un jour je sois allé frapper à sa porte et lui dire : "bonjour Monsieur STEAD, je viens de France vous rapporter ce que vous y avez perdu pendant la guerre, il y un demi siècle" !
J'ai souvent imaginé cette scène dans mes phantasmes les plus fous, j'ai même un jour rêvé que Robert avait mon visage et mon corps... allez comprendre ce que cela pourrait bien vouloir dire...
Bien sûr, je suis désolé que sa vie ait été si courte et qu'il n'ait pas pu couler des jours heureux après les souffrances qu'il a du endurer au front, son corps blessé, son âme meurtrie par les horreurs que ses yeux ont vues dans la boue des tranchées.
je crois qu'un jour, quand tout ceci sera terminé et que la médaille de Robert aura trouvé une place qui corresponde parfaitement à sa véritable signification, j'écrirai, peut-être pas un livre, mais plutôt un petit receuil, court et facile à lire, pour expliquer ce qui m'a un jour amené à entreprendre cette démarche.
Excusez-moi, je vous prie d'avoir été si long.
Michel KNOCKAERT